Traditionnellement, le modèle finlandais de négociations se caractérisait par une forte centralisation, avec un accord-cadre central négocié de manière tripartite (syndicats, patronat et gouvernement) fixant les évolutions salariales minimales et un certain nombre d’autres éléments (congés, temps de travail, égalité hommes-femmes). Avec l’appui du gouvernement qui veut flexibiliser la négociation pour favoriser les créations d’emploi, le patronat a décidé de ne plus négocier les salaires au niveau central.
Publication
5 décembre 2016 à 14h31
Temps de lecture
3 minutes
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L’accord impulsé par le gouvernement finlandais afin d’abaisser le coût du travail, (v. dépêche n°9709) témoignait déjà de la volonté de l’exécutif de pousser à une décentralisation de la négociation. Les récentes négociations au niveau des branches concernant la mise en œuvre concrète de cet accord de compétitivité pour l’augmentation annuelle du temps de travail de 24h ont été l’illustration de cette flexibilité, avec des résultats assez différents selon les branches.
Le gouvernement ayant d
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