GM va-t-il fermer Bochum au-delà de 2014 ? Depuis que la direction d’Opel a confirmé son intention, le 17 mai, le jour de la fête de l’Ascension, de produire, à compter de 2015, uniquement à Ellesmere Port, en Grande-Bretagne, et à Gliwice, en Pologne, son modèle phare, la compacte Astra, assemblée aujourd’hui essentiellement à Rüsselsheim dans l’ouest de l’Allemagne, les spéculations sur l’avenir du site de Bochum ont repris de plus belle outre-Rhin. Car en contre partie de la délocalisation de l’Astra, la production de la monospace Zafira pourrait elle-même être transférée de l’usine de Bochum, dans la région de la Ruhr, à l’usine de Rüsselsheim, en Hesse, ce qui pourrait signifier la fin de Bochum. Lors d’une assemblée du personnel le 21 mai sur le site de Bochum, M. Stracke a démenti une telle hypothèse. « Je n’ai à aucun moment proposé à Rüsselheim de produire la Zafira », a assuré le patron d’Opel, ajoutant que tous les accords de maintien des sites allemands jusqu’à fin 2014 seraient respectés. Mais ce dernier n’a pas voulu pour autant prendre d’engagements pour l’après 2014. « Il n’y a pas de décision sur Opel après 2014 », a-t-il déclaré, ajoutant que la direction d’Opel présenterait le 28 juin prochain au conseil de surveillance son projet de restructuration des activités européennes, qui portera aussi sur Bochum. « Nous voulons renouer rapidement avec les bénéfices », a toutefois clairement averti le patron du constructeur automobile lourdement déficitaire.
Loin de dissiper les craintes des quelques 3300 salariés de l’usine de Bochum, Karl-Friedrich Stracke, président du directoire d’Opel, filiale allemande de l’Américain General Motors, a refusé, lors d’une assemblée du personnel le 21 mai à Bochum, de garantir l’avenir du site au-delà de 2014. Jusqu’à cette date, les quatre sites allemands d’Opel, dont Bochum, sont protégés par des accords excluant tout licenciement pour motif économique et toute fermeture de site. La direction d’Opel...
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