Le 28 octobre, un tribunal de l'emploi londonien a estimé que les chauffeurs de l'application Uber devaient être considérés comme des salariés à part entière. Cette décision inédite pourrait bouleverser la foisonnante "gig economy", qui se base sur l'emploi massif de travailleurs indépendants. Mais l'application américaine, qui va faire appel, ne compte pas se laisser faire.
Congés payés, salaire minimum, congés maladie et pauses rémunérées : pour la justice londonienne, qui vient de trancher après la plainte de deux chauffeurs d’Uber cet été (v. dépêche n°9780), voilà les droits dont devraient jouir tous les « employés » de cette entreprise de transport de tourisme qui ferait donc fausse route en les considérant comme des travailleurs indépendants. « La journée de travail d’un chauffeur d’Uber commence dès qu’il est sur sa zone, dès que l’application est allumée e
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