«Les collègues et les managers sont souvent les seules personnes avec lesquelles les «survivants» (de violence) parlent chaque jour hors de chez eux. Ils sont donc à une place unique pour détecter les signes d’abus – comme une personne devenue plus en retrait que d’habitude, une baisse soudaine des performances ou le fait de mentionner des attitudes de contrôle de la part de leur conjoint», explique le secrétaire d’état en charge des entreprises Paul Scully dans ce courrier. C’est pour cette ra
…Grande-Bretagne : le gouvernement demande solennellement aux entreprises de détecter les violences conjugales et de mieux soutenir les victimes
Alors que durant le premier confinement, les appels ont explosé de 80% dans les centres d'aide aux victimes, le gouvernement a écrit aux employeurs le 14 janvier afin de les inviter à se mobiliser pour venir en aide aux salarié.es subissant des violences conjugales. Cette démarche inédite, menée alors que le royaume vit actuellement un nouveau «lockdown», fait suite à une consultation menée par l'exécutif ces derniers mois sur cette problématique (v. dépêche n°11994). Elle a permis au gouvernement de constater que peu d'employeurs savent aujourd'hui reconnaître les signes de violences domestiques, tandis qu'ils sont encore moins nombreux à avoir une politique d'entreprise pour aider les salariés concernés.
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