Le 17 janvier, le gouvernement a lancé une vaste enquête au cours de laquelle 12 200 victimes de harcèlement sexuel vont pouvoir s’exprimer. L’objectif des conservateurs au pouvoir est de s’inspirer de ces témoignages pour ensuite changer la loi sur le harcèlement au travail si nécessaire. Selon une étude de ComRes research réalisée pour la BBC, 40% des femmes britanniques estimaient en 2017 avoir vécu un comportement sexuel inadapté dans leur entreprise. «Cette enquête va nous aider à dresser un état des lieux clair de qui est affecté et où. En travaillant main dans la main avec les entreprises, nous pouvons éradiquer (le harcèlement)», a déclaré la secrétaire d’État en charge des femmes, Victoria Atkins. Cette enquête, dont les résultats seront dévoilés au printemps, s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan contre le harcèlement présenté cet été par les conservateurs (v. dépêche nº11223). Celui-ci prévoit notamment de rendre les employeurs légalement responsables de la protection de leurs salariés contre le harcèlement sexuel et comprend l’adoption d’un code de conduite obligatoire dans les entreprises dont une version préliminaire a été dévoilée par l’Equality and Human Rights Commission (EHRC) ces derniers jours (ici). L’EHRC a en prime déjà écrit à 400 chefs des plus grandes entreprises du pays pour leur communiquer ce code et les inviter à se mobiliser avant sa mise en place définitive au printemps.
Grande-Bretagne : le gouvernement donne la parole aux victimes de harcèlement sexuel au travail
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