Le géant de l’agroalimentaire vient d’adhérer dès son lancement au code de conduite Halo Code (ici), dont l’objectif est de permettre aux personnes ayant des coupes de cheveux afro de venir au travail ou à l’école coiffées comme elles le souhaitent sans craindre les jugements. Selon les militants à l’origine du code, rassemblés au sein du Halo Collective, 1 femme noire sur 5 ressent une pression sociale sur ses cheveux au sein de l’entreprise. «Alors que les cheveux sont une caractéristique raciale protégée par loi (sur la discrimination), il y a une croyance très répandue selon laquelle les coupes afro sont inappropriées, déplaisantes et non professionnelles», dénonce Edwina Omokaro, co-fondatrice du Halo Collective. Les employeurs signant ce code s’engagent donc à laisser leurs employés arborer des coupes afro, à respecter les spécificités identitaires liées à leurs cheveux, mais aussi à autoriser toutes les coupes (locs, twists, braids, cornrows, fades, etc) en partant du principe que le type et la coupe de cheveux d’un salarié n’influencent en rien ses qualités professionnelles. «Nous pensons que l’individualité des coupes de cheveux doit être célébrée, voilà pourquoi nous soutenons le Halo Code que nous allons communiquer à nos salariés», a lancé Richard Sharp, vice-président en charge des ressources humaines d’Unilever UK. Selon lui, l’adhésion du groupe agroalimentaire à cette campagne «est un pas essentiel dans la lutte pour l’égalité raciale».
Grande-Bretagne : Unilever s’engage contre toute discrimination basée sur les cheveux et la coiffure
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