Opérationnel depuis début février, le projet « munkahelyek megőrzéséért » (préserver les emplois) permet aux entreprises qui envisagent de licencier pour des raisons liées à la crise économique de bénéficier de subventions pour maintenir les emplois. Doté de 10 milliards de forints (près de 33 millions d’euros), ce projet - valable jusqu’à 31 décembre 2009 -, ne bénéficiera qu’aux employeurs qui démontrent qu’ils sont contraints de réduire leur activité à cause du contexte économique et qu’ils ne pourront maintenir leur emplois que s’ils bénéficient de cette aide. Ils doivent aussi s’engager à maintenir l’effectif comptabilisé le mois précédant la demande de soutien pendant toute la période de subvention (octroyée pour 3 à 12 mois) allongée d'une période équivalente. La subvention représente de 25 à 75 % du salaire brut en fonction de la taille de l’entreprise et est versée pour chaque salarié que l’employeur renonce à licencier. Elle ne peut en tout état de cause dépasser 150 % du salaire minimum légal plus les cotisations sociales. Une subvention identique est versée pour l'embauche d'un salarié qui a été licencié pour des raisons économiques. Enfin, l’employeur qui doit procéder à une réduction du temps de travail pour sauver des emplois peut obtenir une subvention allant jusqu’à 80 % de la perte de rémunération subie par le salarié, qu’il reversera aux intéressés. En Hongrie, l’employeur peut aménager librement le temps de travail sur une période de 3 mois maximum mais ne peut procéder à une réduction du temps de travail accompagnée d’une réduction de salaire équivalente qu’avec le consentement des syndicats ou des employés. Cette mesure vise à faciliter cet accord. Enfin, dans le cadre du programme 2009 de l’Office national pour l’emploi (OFA), l’employeur peut aussi fournir une formation aux salariés dont les emplois sont en danger. Il recevra alors une subvention de 80 % du salaire brut plus une prise en charge de 80 % des frais de formation, voire de 100 % si le salarié a plus de 45 ans.
aciliter cet accord. Enfin, dans le cadre du programme 2009 de l’Office national pour l’emploi (OFA), l’employeur peut aussi fournir une formation aux salariés dont les emplois sont en danger. Il recevra alors une subvention de 80 % du salaire brut plus une prise en charge de 80 % des frais de formation, voire de 100 % si le salarié a plus de 45 ans.
Planet Labor 10 avril 2009, n°090400 – www.planetlabor.com
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