À quelques semaines à peine des élections générales (avril-mai 2019), les critique à l’égard du Premier ministre indien Narendra Modi se font de plus acerbes. La révélation par le journal financier Business Standard (01.02 ici), d’un rapport officiel montrant que le taux de chômage en 2017 (6,1% soit 30 millions de personnes) ne peuvent pas trouver d'emploi a mis de l’huile sur le feu. L'économie indienne a beau avoir connu une belle croissance, elle n’a pas créé les 10 millions d'emplois promis par M. Modi. Vis-à-vis des entreprises non plus, le gouvernement nationaliste n’a pas tenu ses promesses puisque la grande réforme du droit du travail entamée par le gouvernement en 2014 est toujours en chantier.
Améliorer le climat des affaires. Simplifier le droit du travail en réunissant plus de 40 lois en quatre grands codes. Tel était l’objectif du gouvernement lorsqu’il a lancé sa réforme du droit du travail en 2014 (v. dépêche n°10526). Dans un document publié en décembre 2018, NITI Aayog, le think-tank du gouvernement, estimait que les trois codes devaient être approuvés de manière urgente et fixait comme objectif de terminer la codification des lois qui dépendent du gouvernement central...
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