Selon une étude du cabinet de conseil Peninsula, 83% des employeurs ont visité les profils virtuels de leurs salariés absents sur Facebook pour vérifier s’ils étaient véritablement malades. Selon la même étude, 67% des employeurs n’ont pas hésité à sanctionner un salarié absent, après avoir découvert via ce site la véritable raison de leur absence. Car cette cybersurveillance n’a rien d’illégal : le Commissaire à la protection des données personnelles a mis en garde les salariés peu soucieux qu’ils ne pourraient pas compter sur la protection de la loi, en cas de sanction disciplinaire, lorsqu’ils publient volontairement les faits de leur vie privée sur le web. Même ton du côté des auteurs de l’étude : « Les employeurs irlandais utilisent à présent les sites de réseau social comme un outil pour combattre l’absentéisme et c’est une tactique très efficace. Les salariés doivent réaliser qu’ils ont de fortes chances d’être surveillés de cette façon et que les employeurs ne toléreront plus de faux-malades », a déclaré Alan Price du cabinet Peninsula. L’étude rapporte également que 74% des salariés déclarent avoir été surpris par leurs employeurs en train de naviguer sur Facebook pendant leurs heures de travail. Selon les derniers chiffres, le nombre d’utilisateurs de ce site a plus que doublé depuis un an. Ainsi, les sites de réseau social deviennent un véritable outil des stratégies RH modernes : de plus en plus d’entreprises y recourent pour savoir un peu plus sur les candidats au recrutement.
rs heures de travail. Selon les derniers chiffres, le nombre d’utilisateurs de ce site a plus que doublé depuis un an. Ainsi, les sites de réseau social deviennent un véritable outil des stratégies RH modernes : de plus en plus d’entreprises y recourent pour savoir un peu plus sur les candidats au recrutement.
Planet Labor 30 septembre 2008, n° 080731 – www.planetlabor.com
Vous avez une information à nous partager ?