Italie : les entreprises pourront utiliser la « Cassa Integrazione » (chômage partiel) sans interruption

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Le Conseil des ministres du 15 juin a approuvé un décret-loi qui garantit la continuité de la « Cassa Integrazione » (CIG, chômage technique et partiel) mise en place pour faire face au Covid, y compris en dérogation par rapport aux mécanismes habituels. Les décrets-loi « Cura Italia » de mars et « Relance » de mai (v. dépêches N° 11726 et 11936) finançaient au total 18 semaines de chômage technique, dont 4 semaines réservées aux mois de septembre et octobre. Ce qui plaçait de nombreuses entreprises dans une situation difficile, par exemple celles qui ont dû s’arrêter en mars et tournent toujours au ralenti, et qui, faute de chômage partiel, devraient mettre la clé sous la porte – d’autant que l’interdiction des licenciements est en vigueur jusqu’au mois d’août. Le décret adopté le 15 juin permet aux entreprises qui ont terminé les 14 premières semaines de Cassa integrazione de bénéficier tout de suite des 4 dernières semaines financées, sans attendre le 1er septembre. Les syndicats Cgil, Cisl et Uil ont apprécié une mesure qui selon eux va dans le bon sens, « en permettant d’assurer à des milliers de travailleurs la continuité du soutien au revenu », comme l’explique la Uil. Les syndicats soulignent toutefois que cette continuité risque de ne pas être suffisante et ils réclament l’extension de la CIG jusqu’à la fin de l’année. Selon les données de l’institut de prévoyance INPS (qui gère la CIG), les bénéficiaires potentiels de la Cassa Integrazione dépassaient début juin les 8,4 millions de travailleurs.

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