En moyenne, 40 % des travailleurs européens ont travaillé au moins un jour dans l’année alors qu’ils n’étaient pas en état physique ou mental de travailler (essentiellement à cause de dépression, migraine, asthme, arthrite ou troubles musculo-squelettiques). Ce chiffre, extrait de l’enquête européenne sur les conditions de travail réalisée en 2010 par la Fondation de Dublin, est une première. Jusqu’à cette date, l’Europe n’avait pas retenu ce critère de « surprésence » en entreprise alors...
Le « surprésentéisme » au travail : un phénomène galopant dans les pays industrialisés
Appelé parfois « sickness presenteeism » par les anglo-saxons, la présence injustifiée au bureau et dans les ateliers de salariés malades est une réalité méconnue des chefs d'entreprise dans les pays occidentaux. Or c'est une réalité qui, tout autant que l'absentéisme, peut leur coûter cher : jusqu'à 30 % de perte de productivité. Denis Monneuse, sociologue à l'IAE de Paris et expert associé à L'Institut de l'Entreprise, qui vient d'étudier ce phénomène de près, le nomme « surprésentéisme ». Il en ausculte les effets ; tour d'horizon. (Réf. 130548)
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