Face à la montée en puissance des acteurs transnationaux, les ONG multiplient les rapports circonstanciés avec recommandations à la clé, ainsi que les campagnes de « name and shame ». A coup de communiqués et de plaidoyers, les associations font monter la pression pour amener les entreprises privées à justifier et infléchir leurs politiques en matière de respect des droits humains. Mais elles dénoncent aussi de plus en plus les limites des politiques volontaires de RSE et se mobilisent aujourd'hui pour injecter du droit et des obligations.
Différents leviers d’action qui ont prouvé leur limite. Suite à plusieurs rapports de Global Witness dénonçant les pratiques au Congo Kinshasa de la compagnie britannique pétrolière Soco International, accusée de corruption et de violences, l’Eglise anglicane d’Angleterre a décidé, en juillet dernier, de se désengager de Soco. Pour l’Eglise, la compagnie pétrolière n’a pas été capable de donner des réponses satisfaisantes sur les allégations d’abus de droits humains et d’adopter de...
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