L’élan de la célébration du Centenaire en 2019 (qui a vu la conclusion d’une déclaration et d’un nouvelle convention internationale sur la violence au travail v. dépêches n°11189 et 11188) n’aura pas suffit. L’année 2020 démarrait avec une réunion très attendue, celle sur le travail décent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, qui devait définir la façon dont l’Organisation internationale du Travail devait s’emparer de cet enjeu du 21e siècle. Sur ce sujet complexe car il soulève notamment le débat sur les obligations de diligences des multinationales dans un contexte de pressions règlementaires croissantes*, les mandants de cette organisation tripartite ( gouvernements, syndicats et employeurs) réunis à Genève en commission technique du 25 au 28 février derniers ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les suites à donner à ce sujet. Le Conseil d’administration de novembre prochain décidera alors si l’OIT doit se saisir du sujet ou laisser la place vacante.
Un mandat qui date de 2016. La Conférence internationale du travail (CIT)** de 2016, la 105e session, avait difficilement accouché de conclusions portant sur le travail décent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales (ici). Ces conclusions, tout en reconnaissant les contributions de ces chaînes « à la croissance économique, à la création d’emplois, à la réduction de la pauvreté et à l’entrepreneuriat » ainsi qu’à « transition de l’économie informelle vers l’économie formelle »
…Vous avez une information à nous partager ?