L’accord entend défendre le « travail décent » et la « paz laboral » ( « paix au travail ») entre travailleurs et employeurs, en renforçant notamment les mécanismes de dialogue social par le biais de concertations entre travailleurs, employeurs et autorités locales. « Il s’agit d’un tripartisme typique au Mexique : les relations entre les deux parties, employeurs et employés, sont arbitrées par l’Etat » analyse Cirila Quintero, sociologue du Colegio de la Frontera Norte (COLEF), spécialiste des
…Mexique : l’Etat du Coahuila signe avec les partenaires sociaux un « Pacte pour le dialogue social et le travail décent »
Signé le 6 mars dernier par le Gouverneur de l’Etat de Coahuila, les maires des 36 villes les plus importantes de l’Etat, des chefs d’entreprises et des représentants syndicaux, mais aussi les Juntas de Conciliación y Arbitraje (tribunaux pour conflits liés au travail) et des Universités, le « Pacte pour le dialogue social et le travail décent pour un Coahuila stable et productif » veut inciter les investisseurs nationaux et étrangers à miser sur cet Etat frontalier avec les Etats-Unis. Avec cet accord inédit, cet Etat du nord du Mexique souhaite rassurer les investisseurs étrangers, alors que le monde du travail mexicain est en effervescence depuis l’arrivée du nouveau gouvernement.
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