Interrogées par des organisations de la société civile, en association avec des investisseurs responsables, trente entreprises françaises du CAC 40 ont réaffirmé leur adhésion aux principes directeurs des Nations unies et aux obligations faites aux Etats et aux entreprises de respecter les droits de l’Homme, tout en refusant les mesures contraignantes visant à mettre en œuvre ces principes.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, il s’agit de la première expression publique des entreprises françaises sur le sujet. « Les entreprises sont d’accord pour respecter les principes. Après là, où cela diverge, c’est qu’elles ne veulent pas d’obligations juridiques, estimant qu’elles n’en ont pas besoin. C’est tout le débat posé aujourd’hui entre la « soft law » et la « hard law ». Nous, nous estimons que l’on ne doit pas laisser l’application des principes directeurs à...
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