Les entreprises peuvent demander l’aide de l’Etat jusqu’au 15 janvier 2009, pour réduire le temps de travail de leurs effectifs, sans avoir à licencier (v. dépêche n°081049). L’assurance-chômage (WV) prend le relais, pour des périodes de 6 à 24 semaines. Le patronat et les syndicats, qui avaient demandé un report de la date butoir jusqu’au 1er avril, n’ont pas été entendus. Au 31 décembre, un total de 320 demandes ont été déposées au ministère des Affaires sociales et du Travail. Les dossiers ont été acceptés pour 164 entreprises, portant sur 260 217 heures de travail. Les 156 autres demandes ont été rejetées, en grande partie parce qu’elles ne répondaient pas au critère imposé par le gouvernement : les sociétés doivent avoir vu leurs ventes chuter d’au moins 30 % dans les deux mois précédents, à cause de la crise financière. La majorité des demandes provient de l’industrie métallurgique (118 dossiers déposés, 53 acceptés), de l’import-export (40 dossiers, 25 acceptés), des services (24 dossiers, 11 acceptés), de la grande distribution (22 dossiers, 13 acceptés) et de l’industrie chimique (12 dossiers, 6 acceptés) et la construction (11 dossiers, 9 acceptés). Pour ce dernier secteur, les effets de la crise financière ne se feront ressentir que dans plusieurs mois. Les entreprises de construction ne pourront donc pas bénéficier pleinement du système de réduction du temps de travail, mis en place par les autorités pour éviter des licenciements massifs.
3 acceptés) et de l’industrie chimique (12 dossiers, 6 acceptés) et la construction (11 dossiers, 9 acceptés). Pour ce dernier secteur, les effets de la crise financière ne se feront ressentir que dans plusieurs mois. Les entreprises de construction ne pourront donc pas bénéficier pleinement du système de réduction du temps de travail, mis en place par les autorités pour éviter des licenciements massifs.
Planet Labor 8 janvier 2009, n°090020 – www.planetlabor.com
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