Les employeurs ne veulent pas avoir à rembourser plus tard, comme le gouvernement le propose, l’argent de l’assurance-chômage (WW) qui servirait à dédommager les salariés dont le temps de travail serait réduit de manière temporaire. Selon le système envisagé (v. dépêche n° 080871), les salariés travailleraient moins longtemps, sur des périodes de six mois renouvelables trois fois, mais verraient leur manque à gagner compensé à 70 % par les allocations chômage et à 30 % par l’employeur. Le gouvernement, qui a déjà apporté en octobre un soutien important au secteur financier, en nationalisant la banque Fortis et en recapitalisant ING et l’assureur Ageon, ne veut pas voir son déficit budgétaire dépasser le seuil de 2 % en 2009. Les syndicats, eux, estiment que le gouvernement doit faire un effort social, puisqu’il a déjà soutenu des banques. L’assurance-chômage dispose d’un matelas financier de 9 milliards d’euros, rappelle la Fédération des syndicats néerlandais (FNV). En outre, un consensus reste à trouver entre les ministères de l’Economie et des Affaires sociales, qui ne sont pas d’accord sur les modalités du système envisagé. Des abus massifs sont redoutés par le gouvernement, dans le recours à la réduction du temps de travail. Maria van der Hoeven, la ministre de l’Economie, veut plus de temps pour définir de manière très précise les conditions du recours à ce nouveau système, qui devait entrer en vigueur dès le 1er décembre.
onomie et des Affaires sociales, qui ne sont pas d’accord sur les modalités du système envisagé. Des abus massifs sont redoutés par le gouvernement, dans le recours à la réduction du temps de travail. Maria van der Hoeven, la ministre de l’Economie, veut plus de temps pour définir de manière très précise les conditions du recours à ce nouveau système, qui devait entrer en vigueur dès le 1er décembre.
Planet Labor 19 novembre 2008, n° 080907 – www.planetlabor.com
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