Vers un congé paternité de deux semaines. Les arguments de la FNV ont fait mouche, samedi, en plein congrès du Parti pour le travail et le progrès (PVDA), membre de l’actuelle coalition de centre-gauche au pouvoir. Les travaillistes ont longuement débattu du nouveau congé parental, mais aussi de la flexibilité du temps de travail. Le PVDA plaide pour une souplesse plus grande des horaires de travail, en fonction des impératifs des salariés ayant des enfants de 4 à 12 ans. Le patronat, lui, est fermement opposé à un congé paternité qui passerait de 2 jours actuellement à 2 semaines, et coûterait 168 millions d’euros par an aux employeurs. La Fédération des industries et employeurs néerlandais (VNO-NCW) a fait savoir que “les pères qui veulent s’occuper de leur enfant peuvent le faire à leurs propres frais, par le biais des congés parentaux existants, non payés”. Avec le soutien du PVDA, le projet de loi a de fortes chances d’être adopté. Les mentalités sont prêtes : pas moins de 22 % des hommes néerlandais travaillent déjà à temps partiel (contre 5,4 % en France et 6,6 % dans l’Europe des 25, selon Eurostat), de manière à consacrer au moins une journée par semaine à leurs enfants.
ril par le Bureau des statistiques nationales (CBS).
Vers un congé paternité de deux semaines. Les arguments de la FNV ont fait mouche, samedi, en plein congrès du Parti pour le travail et le progrès (PVDA), membre de l’actuelle coalition de centre-gauche au pouvoir. Les travaillistes ont longuement débattu du nouveau congé parental, mais aussi de la flexibilité du temps de travail. Le PVDA plaide pour une souplesse plus grande des horaires de travail, en fonction des impératifs des salariés aya
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