Deux ans après le drame de Rana Plaza au Bangladesh, qui a couté la vie à plus de 1000 ouvriers de la confection, le gouvernement allemand a décidé de placer sa présidence du G7 sous le signe du développement durable, notamment en mettant l’accent sur la question des normes dans les chaînes d'approvisionnement dans le secteur du textile. C’est dans ce cadre qu’une conférence préparatoire au sommet du G7 (7 et 8 juin 2015) intitulée « Pour un travail décent partout dans le mode grâce à des chaines d'approvisionnement durables » s’est tenue du 10 au 11 mars dernier à Berlin. En commençant par le secteur textile, l’objectif est de créer à terme un dispositif exemplaire conduisant à la création de standards écologiques et sociaux internationaux, plus développés que ceux de l’Organisation internationale du Travail (OIT), et valables pour tous les domaines de la production et de la distribution. La ministre allemande du Travail Andréa Nahles a insisté sur la création de mécanismes d’arbitrages donnant aux travailleurs la possibilité de dénoncer les abus. La création d’un fonds alimenté par les États pour financer le dispositif de contrôle du respect des normes a aussi été proposée.
Imposer des normes environnementales et sociales internationales. Dans le cadre de la Conférence préparatoire au G7 qui s’est tenue du 10 au 11 mars dernier à Berlin, le gouvernement allemand a clairement exprimé son intention de lancer un processus de long terme qui permettra d’aboutir à la mise au point d’un dispositif de normes environnementales et sociales destiné à améliorer durablement la situation des travailleurs et les conditions de production dans le secteur textile. A terme,...
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