Le renversement des rapports de force sur le marché du travail transforme les RH. Pourtant, il y a urgence. « C’est le temps des candidats ! Ici, le recrutement est un marché où ce sont les salariés qui dictent les conditions d’embauche» constatent aujourd’hui les chefs d’entreprise. En Pologne où, depuis deux ans, sévit une large et profonde crise des « cerveaux » et de la main d’œuvre, les candidats sont de plus en plus conscients de leur valeur et les employeurs sont contraints d’en tenir compte. Les offres doivent être beaucoup plus précises, de même que les contrats de travail et le respect des engagements. D’une manière générale, pour le poste qu’il recherche, un bon candidat reçoit au moins deux ou trois propositions d’emploi. Les exigences salariales sont également plus élevées. Et les candidats demandent des conditions d’embauche plus explicites : nom exact du poste proposé, place dans la structure de l’entreprise, étendue des tâches. S’ajoutent à cela, au moins pour les cadres, les avantages en nature : voiture de fonction, téléphone mobile, ordinateur portable, couverture médicale, assurance-vie, abonnement au club de « gym » et à la piscine etc … « Finalement, cette recherche et ces nouvelles réalités du marché du travail et du droit collectif aident les employeurs et les syndicats à découvrir de nouvelles relations dans le travail. Et cela favorise et conforte aussi le dialogue social au sein de l’entreprise ! » constate Monika Sojda, juriste (GLN Consulting).
les RH. Pourtant, il y a urgence. « C’est le temps des candidats ! Ici, le recrutement est un marché où ce sont les salariés qui dictent les conditions d’embauche» constatent aujourd’hui les chefs d’entreprise. En Pologne où, depuis deux ans, sévit une large et profonde crise des « cerveaux » et de la main d’œuvre, les candidats sont de plus en plus conscients de leur valeur et les employeurs sont contraints d’en tenir compte. Les offres doivent être beaucoup plus précises, de même que les con
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