Dans son avis d’initiative adopté le 17 octobre 2013, le CESE défend l’idée que l’UE doit devenir un exemple dans la lutte contre l'obsolescence programmée afin de bâtir une base solide pour une économie durable et les emplois de longue durée et de qualité. Pour Thierry Libaert, rapporteur de l’avis, la machine est lancée. Les associations de consommateurs des pays européens commencent à promouvoir les droits des citoyens à des biens durables, les législations, comme en France, évoluent.
- Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?
Thierry Libaert. La réflexion sur l’obsolescence programmée est ancienne. On a commencé à en parler à la fin 19e, mais le terme même fait son apparition en 1932, aux États-Unis, lorsqu’un courtier nommé Bernard London a écrit un texte qui s’intitule « En finir avec la grande dépression grâce à l’obsolescence programmée ». La première tentative de théorisation de l’obsolescence a donc été faite sous un aspect positif, car elle est perçue comme un...
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