C’est la première fois que le sujet des standards sociaux et environnementaux dans le monde du travail et les chaines d’approvisionnement figurait en si bonne place sur l’ordre du jour d’un sommet du G7, en l’occurrence celui qui vient de se tenir au château bavarois d’Elmau les 7 et 8 juin derniers. Dans la déclaration finale, les 7 pays participants reconnaissent leur responsabilité majeure et le rôle moteur qui leur échoit dans l’amélioration de la situation mondiale. Outre la reconnaissance appuyée des standards internationaux dans le domaine du travail et des Droits de l’Homme, les pays participants ont annoncé la création d’un fonds de soutien à la mise en place de politiques nationales destinées à mieux protéger les travailleurs tant sur les plans physiques, moraux et juridiques. Ce « Vision-Zero-Fonds » sera cogéré par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Saluées par des ONG comme OXFAM, le texte final est peu contraignant vis-à-vis des entreprises et ne chiffre pas les moyens du fonds. Une rencontre de travail est prévue en octobre 2015.
Un sommet du G7 sous le signe du Rana Plaza. C’est la première fois qu’un sommet du G7 offrait une place aussi importante aux conditions de travail dramatiques et à l’absence de mesures de protection du travail qui existent dans de nombreux pays du globe, ainsi qu’à l’absence fréquente de minimas sociaux et environnementaux dans les chaines d’approvisionnement commerciales et industrielles mondiales. Au vu de cet ordre du jour, ce n’est donc pas un hasard si le Comité de coordination du...
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