Des mesures contestées par les syndicats et les caisses d’assurance-chômage. En voulant attirer 175 000 nouveaux adhérents par le biais d’une baisse des cotisations, le gouvernement fait courir aux caisses d’assurance chômage le risque d’un manque à gagner d’un milliard de couronnes suédoises (89 millions euro) pour 2009 et 2 milliards de couronnes suédoises (178 millions euro) pour 2011 et 2012. Or, les finances des caisses sont déjà mauvaises. Ainsi, la caisse d’assurance chômage qui assure les membres du syndicat IF Metall (syndicat des travailleurs de la métallurgie) est parmi les plus touchées par la baisse de la conjoncture, car une grande partie de ses membres a déjà été licenciée depuis l’automne 2008 et 30 000 personnes sont en préavis. C’est pourquoi, Aker Ljunggren, son directeur, explique que, malgré un surplus antérieur de budget de 160 millions de sek (14 millions euros), il prévoit une augmentation du montant des cotisations à partir d’avril prochain. En l’absence de toute augmentation de cotisation, les caisses pourraient également ne plus être capables de financer des formations en faveur de leurs adhérents. Il est à noter que la difficulté à attirer de nouveaux cotisants viendrait également du niveau des indemnités chômage versées qui serait le plus faible des pays nordiques, avec des minima sociaux élevés. Or, en temps de crise, les salariés finissent par préférer s’abstenir de cotiser aux caisses d’assurance chômage.
ois craint que les personnes sans assurance perdent leur travail et restent à la charge de l’aide sociale, qui verse un revenu minimum assez généreux aux personnes sans ressources. C’est pourquoi, le gouvernement souhaite encourager l’adhésion de la population à l’assurance chômage, pour accroître les ressources provenant des cotisations et améliorer la protection de la population en cas de chômage. Il a donc fait plusieurs propositions en ce sens qu’il souhaite mettre en œuvre au 1er juin...
Vous avez une information à nous partager ?