Un congé parental modèle. Créé en 1974, le congé parental suédois est régulièrement cité comme un exemple de dispositif favorisant l'implication des pères dans la vie de famille. Après une naissance, les parents suédois ont droit à un congé parental rémunéré d’une durée de 480 jours lorsque l’enfant est né après 2002, et de 450 jours lorsqu’il est né avant. Sur ces 480 jours, 60 sont obligatoirement réservés au père et 60 à la mère. Le nombre de jours restants peut être réparti librement entre les parents. De plus, l’allocation parentale peut être perçue jusqu’aux 8 ans de l’enfant ou dès que l’enfant a terminé sa première année scolaire. Pendant 390 jours, l’allocation est de 80% des revenus plafonnés du parent en congé, les jours restant donnant droit à une indemnité journalière. Cette allocation est souvent complétée à hauteur de 90 ou 100 % du salaire par l’employeur dans le cadre des accords collectifs. Elle peut être perçue à part entière, aux trois-quarts, à hauteur de la moitié, d’un quart ou d’un huitième, en fonction du temps de travail conservé par le parent. De plus, les pères ont droit à 10 jours de congé rémunéré au moment de la naissance de l’enfant, et ils sont 80 % à pleinement utiliser cette possibilité.
u d’un huitième, en fonction du temps de travail conservé par le parent. De plus, les pères ont droit à 10 jours de congé rémunéré au moment de la naissance de l’enfant, et ils sont 80 % à pleinement utiliser cette possibilité.
Des inégalités persistantes. En revanche, en 2007, seulement 20,6% des pères (contre 79,2% des mères) avaient pris la totalité des jours auxquels ils avaient droit dans le cadre du congé parental, ce qui est clairement insuffisant en termes d’égalité. En effet, si en 20
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