Un vent d’inquiétude et de mesures préventives. Le 15 janvier dernier, la Banque centrale suisse a décidé sans crier gare qu’elle ne « protégerait » plus sa monnaie des mouvements spéculatifs et cesserait de la maintenir artificiellement à un niveau-plancher de 1,2 franc pour 1 euro. Dès le lendemain, le franc suisse devenu fort s’échangeait à hauteur de 1 franc pour 1 euro. Conséquence, les prix des produits suisses à l’exportation ont monté de 10 % à 15 %. Bien que la Fédération des entrepris
…Suisse : les mesures d’augmentation du temps de travail plus ou moins négociées se multiplient en réaction au renchérissement du franc suisse
De plus en plus d’entreprises suisses, principalement issues des secteurs industriels exportateurs, commencent à annoncer des mesures de chômage partiel ou d’allongement du temps de travail sans compensation salariale. Ceci fait suite à la décision de la Banque centrale suisse du 15 janvier de ne plus maintenir le cours de la monnaie helvétique artificiellement bas. D’autres entreprises tentent de payer leurs travailleurs transfrontaliers en euros, ou encore de licencier leurs effectifs pour les réembaucher avec des salaires inférieurs. Pour l’instant, le gouvernement fédéral, les fédérations patronales, les syndicats et les économistes de tous bords militent avant tout contre une baisse des salaires qui pourrait conduire à une vraie récession. Dans un pays où les entreprises ont plutôt les coudées franches en matière de droit du travail, les syndicats luttent pour négocier des accords d’aménagements des conditions de travail afin de contrôler que les employeurs ne se contentent pas de profiter d’une situation qui ne les pénalise pas forcément.
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