« Nous avons lancé un signal clair vis-à-vis de l’opinion » a expliqué le député espagnol Alejandro Cercas, rapporteur du dossier au Parlement européen, « Nous défendons les droits sociaux ». Ce mardi 28 avril au matin, au lendemain de l’échec de la procédure de conciliation sur la révision de la directive temps de travail de 1993, M. Cercas n’était qu’à moitié déçu, « nous aurions perdu espoir et notre dignité si nous avions accepté » a –t-il expliqué. Pour l’eurodéputé, le Parlement peut se féliciter d’avoir tenu tête à « une minorité de blocage qui dit que Bruxelles n’a pas à légiférer sur l’Europe sociale ». La rencontre informelle de la semaine précédente laissait pourtant augurer une issue positive à la bataille entre les deux institutions (v. dépêche n°090451). Aujourd’hui, le Conseil et le Parlement européen se renvoient la responsabilité de l’échec des négociations de lundi soir.
e la semaine précédente laissait pourtant augurer une issue positive à la bataille entre les deux institutions (v. dépêche n°090451). Aujourd’hui, le Conseil et le Parlement européen se renvoient la responsabilité de l’échec des négociations de lundi soir.
Que s’est-il passé ? Les négociateurs ont discuté sur la base d’une proposition de compromis de la Commission européenne qui reprenait certaines des revendications du Parlement et tenait compte de l’hostilité du Conseil des ministres au durci
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