Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européen, a présenté aujourd’hui 26 mai son plan de relance, intitulé NextGeneration EU. Il est destiné à soutenir les Etats dans leurs efforts pour gérer la crise ainsi qu’à promouvoir les investissements en phase avec les priorités européennes : la neutralité climatique, l’accélération de la numérisation des économies et la cohésion, en se fondant en grande partie sur les mécanismes de transferts entre Etats au cœur du modèle européen. Le tout sera financé par une dette européenne et non pas des États membres. Sur le papier, ce plan prétend convaincre les États membres les plus rétifs à des formes de mutualisation. Il va toutefois mettre à l’épreuve la solidarité européenne, les gouvernements devant unanimement adopter ces mesures, et les Parlements nationaux des 27 devant ratifier un des aspects centraux du mécanisme de financement.
Ce plan doit prendre le relai des mesures d’urgence mises en place au lendemain de la crise, à savoir notamment le plan d’urgence de 540 milliards d’euros. La Commission européenne a opté pour l’intégration de ce plan de relance dans le budget européen et non la création d’un mécanisme ad hoc (par exemple un fonds intergouvernemental comme il a été fait par le passé). Ces instruments structurels doivent aussi garantir la cohérence des réponses entre les États membres ainsi qu’à les aligner...
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