Les membres du gouvernement slovène ont dû affronter, mardi 24 juin, la colère des députés de la commission emploi et affaires sociales du Parlement européen. La plupart ont applaudi le déblocage du dossier, mais beaucoup ont formulé des critiques très violentes quant aux termes de l’accord, notamment en ce qui concerne l’« opt-out » et le temps de garde (v.dépêche n°080482). Le rapporteur espagnol Alejandro Cercas a pu rappeler que la partie n’était pas gagnée du côté des espagnols pour lesquels « les 65 heures par semaine sont un pur scandale ». Le maintien de l’opt-out a été vivement critiqué, notamment par l’Allemande Gabriele Stauner, pour qui cette législation sociale européenne à « trous » s’apparente à « un fromage suisse ». Les députés sont également apparus inquiets sur la question du temps de garde. L’accord permet de ne pas assimiler la période inactive de ce temps de disponibilité à du temps de travail, contrairement à la jurisprudence de la CJCE. « Les gens pourraient se retrouver à faire des semaines de 78 heures » a avertit la député verte Elisabeth Schroedter. La député britannique Elisabeth Lynne elle-même pourtant favorable à l’ «opt-out » a également tiré la sonnette d’alarme sur le temps de garde.
quiets sur la question du temps de garde. L’accord permet de ne pas assimiler la période inactive de ce temps de disponibilité à du temps de travail, contrairement à la jurisprudence de la CJCE. « Les gens pourraient se retrouver à faire des semaines de 78 heures » a avertit la député verte Elisabeth Schroedter. La député britannique Elisabeth Lynne elle-même pourtant favorable à l’ «opt-out » a également tiré la sonnette d’alarme sur le temps de garde.
Les français dans le mauvais camps. Le len
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