Aujourd’hui 3 juin la Commission européenne a lancé la 2nde phase de consultation des partenaires sociaux européens, étape obligatoire avant toute initiative de sa part dans le domaine social, sur le salaire minimum. Priorité de la Présidente von der Leyen, cette initiative est d’autant plus évidente aujourd’hui aux yeux de l’Exécutif européen que les récents événements ont fait augmenter les inégalités salariales et la pauvreté des travailleurs et que la relance européenne passe par le demande intérieure. La Commission se défend d’avoir pour objectif de fixer un salaire minimum européen uniforme, ni d'harmoniser les systèmes de fixation des salaires minima. Elle souhaite mettre en place des mécanismes, notamment via la promotion de la négociation collective, visant à assurer que ces salaires permettent de vivre et qu’ils soient garantis à tous.
23 organisations patronales et syndicales européennes ont répondu à la première phase de consultation (v. dépêche n°11587). La Commission doit trouver comment manœuvrer entre un mouvement syndical qui souhaitait orienter l’initiative vers un instrument visant à promouvoir la négociation collective pour remédier aux dysfonctionnements du marché du travail (précarisation essentiellement) qui expliquent selon lui que les salariés touchent des bas salaires, et un mouvement patronal refusant en blo
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