Dans le cadre du projet lancé en janvier 2018 intitulé "Notre futur lieu de travail - la transformation numérique dans l'industrie chimique", la fédération syndicale européenne IndustriAll Europe et le Groupe européen des employeurs de l'industrie chimique (ECEG) ont organisé une enquête en ligne (500 répondants), une vingtaine d'entretiens avec des experts de 11 pays différents, de deux conférences, ainsi que des consultations groupées, de la recherche d'information et des analyses des tendances (v. dépêche n°10804) avec l'objectif de répondre aux interrogations suivantes : quelles spécificités sectorielles face à la transformation numérique, quels impacts sur les compétences, modes et conditions de travail et quel est le niveau de maturité de cette branche qui englobe la chimie, pharmacie et la filière caoutchouc et plastique.
Première observation : le décalage entre les grands groupes et les PME du secteur quant au déploiement même de la transformation numérique. Ce décalage devrait d’ailleurs se creuser avec l’intégration de l’IA. Aussi, les compétences bientôt indispensables et leur niveau actuel de maîtrise accentuent cet écart car, si les compétences numériques de base semblent acquises de façon plutôt homogènes, les PME se révèlent moins dotées en formation pour ce qui est de l’acquisition de compétences...
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