te de ces différences et comporte plusieurs dispositions spécifiques pour les PME. Pour le négociateur patronal Hans-Carsten Hansen (Bundesarbeitgeberverband Chemie – BAVC), la prise en compte de la diversité des situations a été un obstacle majeur dans les négociations. Il s’est néanmoins félicité de cet accord différencié même si il considère que l’augmentation salariale « est à l’extrême limite du supportable ». De son côté, le président de l’IG BCE, Michael Vassiliadis, s’est montré satisfa
…Allemagne : 4,1% d’augmentation pour les salariés de la chimie
Un accord difficile à trouver, mais différencié. C’est après neuf rencontres au niveau régional et une au niveau fédéral que les partenaires de la chimie, réunis à Bad Honnef près de Bonn, sont parvenus à un compromis sur un nouvel accord collectif de branche. Les négociations avaient démarré fin février 2011. Pour un secteur où les partenaires sociaux s’accordent généralement vite, on peut considérer que ces négociations ont été difficiles. Il est vrai que les exigences salariales formulées par l’IG BCE, 7 % sur un an, étaient particulièrement hautes. C’est pour l’instant la revendication la plus haute formulée en 2011, tous secteurs confondus. Face au fort redémarrage du secteur et étant donné que l’accord collectif signé début 2010 s’était limité à une prime unique comprise entre 500 et 715 euros, l’IG BCE a considéré qu’il était temps de récompenser les salariés pour leurs sacrifices. Le slogan choisi par le syndicat pour ces négociations était le suivant : « C’est notre reprise». Il y a encore quelques jours, le patronat qualifiait ces revendications de « rédhibitoires », attirant l’attention sur la différence de situation économique entre les PME et les plus grosses entreprises du secteur. L’accord trouvé tient finalement compte de ces différences et comporte plusieurs dispositions spécifiques pour les PME. Pour le négociateur patronal Hans-Carsten Hansen (Bundesarbeitgeberverband Chemie – BAVC), la prise en compte de la diversité des situations a été un obstacle majeur dans les négociations. Il s’est néanmoins félicité de cet accord différencié même si il considère que l’augmentation salariale « est à l’extrême limite du supportable ». De son côté, le président de l’IG BCE, Michael Vassiliadis, s’est montré satisfait : « L’année dernière, nous avons signé un accord qui se voulait être une passerelle entre la crise et la reprise. Aujourd’hui, nous avons signé, comme nous l’avions promis, un accord de croissance. Ce qui est la preuve que le partenariat social dans la chimie reste une base solide pour répondre de manière raisonnable et adaptée aux problèmes les plus difficiles ».
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