« Cet accord est aussi un signal pour l’Est du pays. La différence salariale entre l’Est et l’Ouest doit être diminuée », a déclaré Wolfgang Clement, ancien ministre fédéral de l’Economie et chef de la commission de conciliation chargée d’élaborer un compromis salarial pour les partenaires sociaux du bâtiment (v. dépêche n°090517). Au terme de 18 heures de négociation, ce dernier a donc rendu public, samedi matin (23 mai 2009), le contenu de l’accord qui engage désormais fédération patronale et syndicat du BTP. Il a été décidé que les salariés travaillant dans les entreprises de l’Ouest auraient une augmentation de salaire de 4,6 % sur 24 mois. Il a par ailleurs été décidé que les salaires de l’Est auraient la même progression qu’à l’Ouest, mais cette fois-ci, en euros et non pas en pourcentage. La progression des sommes se fera en fonction des catégories existantes dans les grilles de salaires officielles du BTP. Pour les salariés de l’Est, l’augmentation sera donc supérieure à 4,6 %. Elle atteindra même plus de 6 % pour certaines catégories de salariés, soit presque le niveau initial des revendications (v. dépêche n° 090089) de l’IG Bau, le syndicat du BTP, qui demandait 6 % d’augmentation sur 12 mois. Par ailleurs, le taux horaire du salaire minimum, qui concerne toutes les entreprises du secteur sans exception, passe de 9 euros à 9,75 euros à l’Est et de 10,70 euros à 11 euros à l’Ouest. Ces augmentations s’effectueront en trois fois à partir de septembre prochain. Etant donné le ralentissement de l’inflation, les salariés devraient donc connaître une véritable progression du pouvoir d’achat, au moins en 2009. L’accord, tout à fait acceptable pour les salariés, est aussi significatif de la situation plutôt positive du secteur face à la crise. Les entreprises allemandes du BTP ont en effet des carnets de commandes bien remplis et bénéficient des mesures de relance conjoncturelles prises ces derniers mois par le gouvernement fédéral. Les grandes entreprises du secteur s’attendent ainsi à un recul de l’activité de « seulement » 2 % pour 2009.
du pouvoir d’achat, au moins en 2009. L’accord, tout à fait acceptable pour les salariés, est aussi significatif de la situation plutôt positive du secteur face à la crise. Les entreprises allemandes du BTP ont en effet des carnets de commandes bien remplis et bénéficient des mesures de relance conjoncturelles prises ces derniers mois par le gouvernement fédéral. Les grandes entreprises du secteur s’attendent ainsi à un recul de l’activité de « seulement » 2 % pour 2009.
Planet Labor 26 mai 20
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