Airbus demande des gains de productivité de 8% par an, l’IG Metall en propose 2%. Alors que les carnets de commandes du constructeur européen sont bien remplis, la direction de la filiale allemande et le syndicat IG Metall demeurent empêtrés dans un conflit qui semble ne pas vouloir s’achever (v. dépêche n°110387). Les négociations, qui portent sur le renouvellement de « l’accord collectif pour l’avenir », achoppent essentiellement aujourd’hui sur la hausse de la productivité voulue par Airbus. L’entreprise est prête à offrir une garantie de l’emploi jusqu’en 2020 à ses salariés allemands, mais elle réclame en contrepartie, selon l’IG Metall, une augmentation de 8% de la productivité par an. « Nous ne pouvons exiger cela de nos collègues », ont protesté Johann Dahnken, président du CE central et Daniel Friedrich, négociateur pour la fédération IG Metall Küste, rappelant qu’ils avaient soumis, avant la reprise des négociations, une nouvelle offre à la direction. « Nous avons largement accédé aux demandes de l’entreprise et proposé des mesures qui permettraient une hausse de la productivité de 2% par an, ce qui correspond, selon nos calculs, à une économie de plus d’un milliard d’euros d’ici 2020 », ont souligné les négociateurs en chef. Mais selon eux, en dépit de certains rapprochements, aucun accord n’a pu être trouvé.
sté Johann Dahnken, président du CE central et Daniel Friedrich, négociateur pour la fédération IG Metall Küste, rappelant qu’ils avaient soumis, avant la reprise des négociations, une nouvelle offre à la direction. « Nous avons largement accédé aux demandes de l’entreprise et proposé des mesures qui permettraient une hausse de la productivité de 2% par an, ce qui correspond, selon nos calculs, à une économie de plus d’un milliard d’euros d’ici 2020 », ont souligné les négociateurs en chef. Mai
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