Favoriser l’immigration de spécialistes non-européens... Jusqu’à présent, les entreprises allemandes souhaitant recruter un travailleur en provenance d’un pays « hors UE » devaient attendre que l’Agence fédérale pour l’emploi vérifie qu’aucun ressortissant allemand ou européen qualifié ne puisse occuper ce poste. Désormais, cette clause de préférence nationale (et européenne) à l’embauche est supprimée pour trois professions : les ingénieurs mécaniciens, les ingénieurs électriciens et les médecins. Il s’agit de secteurs d’activités où le manque de main d’oeuvre est déjà particulièrement prononcé. A l’issue du Conseil des ministres, Ursula von der Leyen, ministre allemande des Affaires sociales et de l’Emploi, a souligné qu’il ne s’agissait que d’un « début » et que d’autres mesures destinées à faciliter le recrutement de main d’oeuvre qualifiée étrangère seraient prises à moyen terme. Ainsi, les partis de la coalition discuteront, dans les semaines à venir, dans le cadre de l’introduction de la Blue Card européenne, de la nécessité de baisser la « barrière salariale » pour les ressortissants de pays tiers. Jusqu’à présent, ces derniers doivent justifier d’un salaire annuel de 66 000 euros pour pouvoir obtenir un permis de séjour outre-Rhin. La ministre du Travail souhaite réduire cette barrière à 40 000 euros par an. « Nous ne devons pas placer la barre plus haut que les autres », a mis en garde la ministre conservatrice (CDU), rappelant que tous les pays étaient aujourd’hui à la recherche des meilleurs talents et pas uniquement l’Allemagne. La ministre soutient également l’idée, préconisée par le patronat, d’une immigration gérée par un système à points, comme au Canada et en Australie. La ministre s’est dite convaincue qu’une nouvelle loi sur l’immigration serait débattue au cours de cette législature.
d’un salaire annuel de 66 000 euros pour pouvoir obtenir un permis de séjour outre-Rhin. La ministre du Travail souhaite réduire cette barrière à 40 000 euros par an. « Nous ne devons pas placer la barre plus haut que les autres », a mis en garde la ministre conservatrice (CDU), rappelant que tous les pays étaient aujourd’hui à la recherche des meilleurs talents et pas uniquement l’Allemagne. La ministre soutient également l’idée, préconisée par le patronat, d’une immigration gérée par un systè
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