Rivales notoires au sein du parti chrétien-démocrate (CDU), Kristina Schröder, ministre allemande de la Famille, et Ursula von der Leyen, ministre allemande de l’Emploi et des Affaires sociales, ont des points communs : arrivées au même moment, en novembre 2009, à la tête de leur ministère, elles ont conçu de nombreux projets qui n’ont pas abouti et fait des promesses non tenues. Mais à environ trois semaines des élections législatives fédérales du 22 septembre, elles occupent une position bien différente. Si Mme Schröder n’est pas parvenue à moderniser la politique familiale allemande comme le souhaitait la chancelière Merkel, Mme von der Leyen a su mettre en avant ce qu’elle a obtenu au sein de la coalition et de son propre parti (avancées sur le salaire minimum, ouverture du marché du travail allemand aux travailleurs étrangers hautement qualifiés). Auréolée par les chiffres positifs sur l’emploi elle demeure ce qu’elle a toujours été : l’une des « stars » du gouvernement. (Réf. 130513)
Publication
2 septembre 2013 à 13h51
Mis à jour le 18 juillet 2019 à 18h48
Temps de lecture
7 minutes
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2 septembre 2013 à 13h51, Mis à jour le 18 juillet 2019 à 18h48
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Kristina Schröder : une série d’échecs. Selon des observateurs, l’histoire ne retiendra peut-être que deux choses du mandat de Mme Schröder : nommée ministre de la Famille à l’âge de 32 ans, elle fut la ministre la plus jeune d’Angela Merkel, et la seule ministre à avoir accouché durant son mandat. Il s’agit sans doute d’un constat quelque peu sévère, mais son bilan se présente, il est vrai, comme une succession d’échecs.
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