Ils constituent encore de loin une minorité, mais leur nombre progresse. Selon une enquête du quotidien Handelsblatt, de plus en plus de salariés allemands, notamment de cadres, osent faire un break de deux mois, six mois ou même un an. Ils représentent une nouvelle génération qui conçoit la carrière autrement. Les symboles classiques de la réussite professionnelle (voiture de fonction, super bonus, grand bureau) jouent à leurs yeux un rôle moins important, au profit de mesures de conciliation entre vie privée et vie professionnelle comme les congés sabbatiques. (Réf. 130374)
Un regard neuf sur l’entreprise. Gudrun Leonhard Marquard, directrice d’un groupe de développement chez SAP, géant mondial des logiciels d’entreprise, travaille dans l’entreprise depuis 22 ans et a déjà pris trois congés sabbatiques. « J’aime voyager. Quatre à six semaines de vacances par an ne me suffisent pas », explique la cadre, qui estime que son employeur profite également de ses absences : « on a tendance, après un certain temps, à ne plus voir les choses dans l’entreprise. Après un...
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