Des discriminations encore fréquentes. Adoptée à l’issue d’amples controverses (v. dépêche n°06623), « la loi sur l’égalité de traitement » (Allgemeine Gleichbehandlungsgesetz – AGG) prohibe toute discrimination fondée sur la religion, les convictions, la race, l’appartenance ethnique, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge et l’handicap. Selon Christine Lüders, directrice de la Haute autorité fédérale de lutte contre les discriminations (ADS), la loi, en cinq ans, a porté ses fruits et contribué à la mise en place d’une « société plus juste ». Mais les discriminations sont encore monnaie courante, en particulier dans le monde du travail. « Lors d’une embauche, les candidats ayant un nom à consonance étrangère ou une autre couleur de peau, ont nettement moins de chances d’être pris que la moyenne, de même que les personnes plus âgées ou les femmes ayant des enfants ou en âge d’en avoir », critique Mme Lüders, citant le cas d’un ingénieur hautement qualifié, au nom d’origine étrangère, ayant envoyé 200 dossiers de candidature, sans succès. Il a ensuite postulé à un poste en Suisse et a aussitôt reçu une réponse positive. « L’Allemagne ne peut pas se permettre de laisser partir des personnes aussi qualifiées », met en garde la directrice.
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Trois revendications. Concrètement, la Haute autorité fédérale revend
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