De plus en plus de personnes dépendantes. Pour la jeune ministre des familles (32 ans), un tel modèle répond tout simplement à une nécessité : le nombre de personnes dépendantes ne cesse d’augmenter. Elles sont aujourd’hui 2,4 millions outre-Rhin et leur nombre devrait atteindre 3,4 millions en 2030. Or, selon un sondage de l’institut Allensbach, réalisé pour le compte du ministère des familles, deux tiers des personnes actives souhaitent pouvoir s’occuper d’un parent malade à domicile. Depuis 2008, les salariés ont le droit de prendre un congé sans solde allant jusqu’à six mois pour soigner un proche. La ministre conservatrice veut désormais franchir une nouvelle étape, en autorisant les salariés concernés à travailler à mi-temps pendant deux ans en touchant 75 % de leur ancien salaire. A leur retour dans l’entreprise, ils devraient ensuite s’acquitter de cette avance en travaillant à temps plein pour le même salaire. Ce modèle permettrait également d’alléger les coûts de l’assurance-dépendance, les soins prodigués à des personnes âgées étant nettement moins onéreux à domicile qu’au sein d’une clinique. Selon elle, cette formule serait également profitable aux entreprises, qui pourraient ainsi fidéliser leurs salariés de longue date et renforcer la motivation et la satisfaction de leur personnel.
Devant le nombre croissant de personnes nécessitant des soins à domicile, Kristina Schröder (CDU), ministre allemande des familles, a détaillé, le 20 mai, son concept de travail à temps partiel destiné aux salariés souhaitant avoir du temps pour s’occuper d’un parent malade. Selon ce modèle, qui fera l’objet d’un projet de loi à l’automne prochain, les salariés auront le droit de travailler à mi-temps pendant deux ans, tout en touchant 75% de leur ancien salaire. A l’issue de cette période, ils
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