Une « fuite des cerveaux » à sens unique. Interrogés par le cabinet Ernst & Young, les managers d’environ 1 200 entreprises, ayant une forte activité de R&D, ont estimé que l’Allemagne faisait partie, aux côtés des États-Unis et du Japon, des pays leaders dans les domaines des technologies pharmaceutiques et biologiques, des nanotechnologies, de la navigation aérienne et spatiale, ainsi que dans les secteurs des techniques de l’information et de l’électrotechnique. Selon l’étude, les spécialistes travaillant dans ces branches risquent fort de faire l’objet de débauchages, car l’Allemagne est perçue comme l’un des pays « d’où viendra à court terme le plus grand nombre de talents ». A cet égard, la Chine, les États-Unis et l’Inde arrivent certes en tête du classement, mais leur position est essentiellement liée à l’importance de leur population. L’Allemagne arrive, quant à elle, en quatrième position, loin devant le Japon et les autres pays européens. Selon le cabinet Ernst & Young, cette « fuite des cerveaux » sera renforcée par le fait que les entreprises allemandes font, jusqu’à présent, peu d’efforts pour recruter elles-mêmes des spécialistes étrangers. Ces derniers ne forment un groupe important que dans une entreprise allemande sur quatre. Les entreprises britanniques, américaines, irlandaises ou canadiennes sont, à ce titre, beaucoup plus ouvertes au personnel qualifié d’origine étrangère. Et le cabinet d’audit de mettre en garde : si l’Allemagne perd ses meilleurs talents et n’accueille en contrepartie qu’un nombre limité de spécialistes étrangers, « l’émigration d’experts risque de devenir une voie à sens unique », ce qui mettra en péril l’avenir de l’Allemagne comme lieu d’innovation.
rs. Ces derniers ne forment un groupe important que dans une entreprise allemande sur quatre. Les entreprises britanniques, américaines, irlandaises ou canadiennes sont, à ce titre, beaucoup plus ouvertes au personnel qualifié d’origine étrangère. Et le cabinet d’audit de mettre en garde : si l’Allemagne perd ses meilleurs talents et n’accueille en contrepartie qu’un nombre limité de spécialistes étrangers, « l’émigration d’experts risque de devenir une voie à sens unique », ce qui mettra en pé
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