Depuis le printemps dernier, on savait que l’Agence fédérale pour l’emploi finirait l’année avec un bilan financier très positif. Officiellement, la BA annonçait 4,5 milliards d’euros d’excédents. Officieusement, il était question de 6 milliards. L’annonce faite le 24 août, un excédent oscillant entre 8,8 et 9,6 milliards d’euros, dépasse donc tous les rêves du gouvernement et de Peer Steinbrück le ministre fédéral des finances. Selon Raimund Becker, directeur financier de la BA, la bonne conjoncture économique, le recul du chômage (un taux de 10,5 % soit 4,38 millions de chômeurs en juin 2006, 450 000 de moins qu’en juin 2005), mais aussi, et pour la première fois depuis longtemps, l’augmentation du nombre des salariés cotisants (26 millions sur 39 millions d’actifs) sont à l’origine de cet excédent. M. Becker a également mentionné les effets de la fusion de l’allocation chômage longue durée avec l’aide sociale (réformes Hartz IV), en 2005, qui a permis de transférer sur le budget de l’Etat fédéral, une partie des charges des chômeurs longue durée jusqu’alors assumées par la BA.
ionné les effets de la fusion de l’allocation chômage longue durée avec l’aide sociale (réformes Hartz IV), en 2005, qui a permis de transférer sur le budget de l’Etat fédéral, une partie des charges des chômeurs longue durée jusqu’alors assumées par la BA.
Une partie de cet excédent a déjà été attribué à la baisse des cotisations de l’assurance-chômage prévue pour le début 2007. Décidée par les partis de la coalition, la baisse prévue est de deux points, de 6,5 % à 4,5 % du salaire brut, finan
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