Lors d'une réunion du personnel le 2 mars à Berlin, le comité d'entreprise de l'ancien laboratoire allemand Schering, racheté l'an dernier par le groupe Bayer, a lancé un ultimatum. Si la direction de Bayer Schering Pharma ne renonce pas d'ici au 13 mars à tout licenciement sec, le CE s'emploiera à stopper l'intégration de Schering dans le groupe Bayer. Le syndicat de la chimie IG BCE a lui aussi appelé Bayer à clarifier au plus vite ses intentions. (Réf. 070207)
Le même jour, la filiale santé de Bayer, géant allemand de la chimie-pharmacie, avait annoncé la suppression de 6100 emplois dans le monde, dont 3150 en Europe, un millier aux États-Unis, 750 en Asie, ainsi que 1200 en Amérique latine et au Canada. Pour le moment, seule est connue l’envergure du plan de retructuration en Allemagne où 1500 devraient être supprimés, dont 950 uniquement à Berlin, qui abrite le siège historique de Schering. Lors d’une conférence de presse le 2 mars à Berlin, Werner
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