formes de plus en plus nombreuses d’emploi précaire. Tout en défendant son projet de retraite à 67 ans, elle a ainsi reconnu que la pauvreté croissante qui guette les travailleurs âgés devait être combattue « sur tous les fronts ». Indirectement, elle s’est également prononcée en faveur d’augmentations salariales en précisant que les privations acceptées par les salariés pendant la crise « ne devaient pas être oubliées quand la conjoncture se porte mieux ». Cet avis, que partagent les syndical
…Allemagne : le congrès de l’IG Metall demande un « new deal écologique » ainsi qu’une « nouvelle culture du travail »
Merkel bien accueillie. Le 22e congrès de l’IG Metall s’est achevé samedi soir dernier avec un discours de clôture d’Angela Merkel. Malgré quelques sifflets lancés au moment où la chancelière allemande a évoqué la retraite à 67 ans, cette dernière a été bien accueillie, signe de la trêve relative qui règne depuis 2007 entre le syndicat et le parti conservateur. Au-delà des désaccords sur la retraite à 67 ans et la politique fiscale, Angela Merkel refusant toujours la hausse d’impôts demandée par l’IG Metall, la chancelière a chaleureusement remercié les 481 délégués de l’attitude coopérative du syndicat et des membres de CE lors de la précédente crise. Elle a rejoint les syndicalistes sur l’idée de créer une taxe sur les transactions financières, mais aussi sur la nécessité d’endiguer les formes de plus en plus nombreuses d’emploi précaire. Tout en défendant son projet de retraite à 67 ans, elle a ainsi reconnu que la pauvreté croissante qui guette les travailleurs âgés devait être combattue « sur tous les fronts ». Indirectement, elle s’est également prononcée en faveur d’augmentations salariales en précisant que les privations acceptées par les salariés pendant la crise « ne devaient pas être oubliées quand la conjoncture se porte mieux ». Cet avis, que partagent les syndicalistes, sera néanmoins mis à l’épreuve en février 2012, lors des prochaines négociations collectives qui risquent d’être difficiles. Les négociations de 2010 se sont en effet déroulées pendant la crise et ont débouché sur une augmentation jugée maigrelette (2,7 %). Une forte reprise de l’économie allemande a alors suivi. Mais alors que les métallos s’apprêtent à renégocier les salaires, les perspectives économiques sont à nouveau mauvaises. Ce qui pourrait bien conduire les patrons à exiger la modération salariale. De nombreux adhérents craignent donc de ne pas pouvoir bénéficier des fruits de la reprise de 2010/2011.
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