0 magasins en Europe et qui emploie plus de 20 000 salariés, avait, à plusieurs reprises, défrayé la chronique pour avoir payé des salaires de misère, omis de contrôler les conditions de travail indignes régnant chez certains de ses sous-traitants au Bangladesh, ou encore pour avoir fait espionner ses vendeurs. Révélées par le syndicat des services Verdi, ces informations s’étaient répercutées sur le chiffre d’affaires du groupe (1,6 milliard d’euros en 2010). « Nos clients de longue date...
Allemagne : le groupe de discount Kik lance une campagne publicitaire pour rehausser son image de marque en tant qu’employeur
Présenter Kik comme un employeur attractif. Les spots sont courts, le message clair, et même parfois drôle : « Beaucoup s’en étonnent, mais j’aime vraiment travailler ici », assure une jeune femme blonde. Une vendeuse d’origine asiatique à ses côtés renchérit : « je me sens bien ici, car je peux travailler à temps partiel et avoir ainsi du temps pour mes enfants ». Ces acteurs en herbe font partie des salariés sélectionnés, à l’issue d’un casting géant, pour présenter le groupe Kik comme il se voit lui-même, c’est-à-dire en tant qu’employeur attractif, offrant d’excellentes perspectives professionnelles. Mais l’entreprise, détenue par le groupe Tengelmann, sait que le chemin sera long et difficile. « Un changement d’image nécessite trois à quatre ans. Mais le début est fait. Nous avons supprimé certains abus et nous voulons, à l’avenir, faire preuve de transparence », a insisté Michael Arretz, membre du directoire de Kik. Au cours des années précédentes, l’entreprise, qui détient plus de 3000 magasins en Europe et qui emploie plus de 20 000 salariés, avait, à plusieurs reprises, défrayé la chronique pour avoir payé des salaires de misère, omis de contrôler les conditions de travail indignes régnant chez certains de ses sous-traitants au Bangladesh, ou encore pour avoir fait espionner ses vendeurs. Révélées par le syndicat des services Verdi, ces informations s’étaient répercutées sur le chiffre d’affaires du groupe (1,6 milliard d’euros en 2010). « Nos clients de longue date ont certes continué à faire leurs courses chez nous. Mais nous avions du mal à gagner de nouvelles cibles », a reconnu M. Arretz.
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