Recruter plus d’apprentis parmi les jeunes issus de l’immigration. Adopté en 2004 par le gouvernement rouge-vert de l’époque et le patronat, le « pacte pour l’apprentissage » (Ausbildungspakt) avait été conclu dans un contexte de forte pénurie de postes d’apprentissage. Dans le cadre de cet accord, reconduit en 2007, les entreprises s’étaient engagées volontairement à offrir chaque année 60 000 « nouveaux » postes d’apprentissage (c’est-à-dire créés par des entreprises formant pour la première fois des apprentis ou ayant augmenté leur offre en formation), ainsi que 40 000 « stages de qualification » à l’apprentissage (v. dépêche nº070213). Mais aujourd’hui la situation sur le marché de l’apprentissage s’est transformée. « L’évolution démographique est bien présente : ce ne sont pas les postes, mais les candidats qui se font rares », a indiqué Hans Heinrich Driftmann, président de l’Association des Chambres allemande de commerce et d’industrie (DIHK). Ainsi depuis 2007, le nombre de candidats enregistrés auprès de l’Agence fédérale de l’Emploi a reculé d’environ un quart. En ex-RDA, leur nombre a même diminué de moitié. Pour relever ce défi, les signataires du pacte entendent désormais « mieux exploiter les potentiels existants », en faisant notamment appel aux jeunes issus de l’immigration, encore trop peu représentés parmi les apprentis. Ainsi, seul un tiers des enfants d’immigrés, contre deux tiers dans les familles allemandes, suivent à l’heure actuelle une formation duale. Selon Maria Böhmer, déléguée à l’intégration du gouvernement fédéral, cette situation est d’autant plus dramatique que les jeunes issus de l’immigration représentent dès aujourd’hui 30 % des jeunes âgés de 10 à 15 ans vivant en Allemagne. Pour aider à remédier à ce problème, le pacte a été signé pour la première fois par Maria Böhmer ainsi par que les ministres de l’Éducation des Länder.
de l’Emploi a reculé d’environ un quart. En ex-RDA, leur nombre a même diminué de moitié. Pour relever ce défi, les signataires du pacte entendent désormais « mieux exploiter les potentiels existants », en faisant notamment appel aux jeunes issus de l’immigration, encore trop peu représentés parmi les apprentis. Ainsi, seul un tiers des enfants d’immigrés, contre deux tiers dans les familles allemandes, suivent à l’heure actuelle une formation duale. Selon Maria Böhmer, déléguée à l’intégration
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