L’approfondissement de l’affaire de la Deutsche Bahn pose une nouvelle fois la question du contrôle des données personnelles et des communications privées des salariés dans l’entreprise. Jusqu’à présent, on reprochait à la direction de la Deutsche Bahn (v.dépêche n° 090110) d’avoir contrôlé et comparé les données personnelles de 75% de ses salariés avec les données des 80 000 fournisseurs et sous-traitants de la DB. Selon la direction de l’entreprise, cette opération s’inscrivait dans le cadre de la lutte anti-corruption et n’avait d’ailleurs produit aucun résultat significatif. Cependant, l’ampleur de l’opération et la non communication de son déroulement aux représentants des salariés sont considérées par de nombreux juristes comme contrevenant aux lois sur la cogestion et sur la protection des données personnelles. C’est donc dans ce cadre que des enquêteurs ont été chargés de clarifier les opérations menées pendant plusieurs années à la Deutsche Bahn.
ommunication de son déroulement aux représentants des salariés sont considérées par de nombreux juristes comme contrevenant aux lois sur la cogestion et sur la protection des données personnelles. C’est donc dans ce cadre que des enquêteurs ont été chargés de clarifier les opérations menées pendant plusieurs années à la Deutsche Bahn.
De la lutte anti-corruption à la surveillance généralisée. Présentant un rapport intermédiaire, le 27 février dernier, ces experts ont catapulté l’affaire de la De
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