Le plus jeune président de syndicat. C’est sans surprise que les délégués de l’IG BCE ont désigné Michel Vassiliadis, que l’on surnommait « le dauphin » depuis son arrivée au directoire de l’IG BCE en 2004, à la succession d’Hubertus Schmoldt (64 ans), président du syndicat depuis 14 ans. Selon la tradition, l’élection de M. Vassiliadis en octobre prochain, n’est plus qu’une formalité. Agé de 45 ans, il sera donc le plus jeune des patrons de syndicats du DGB, la confédération des syndicats allemands. Fils d’un salarié de Bayer d’origine grec, le « nouveau », laborantin de formation et membre du parti social-démocrate, a également travaillé dans une entreprise de la chimie avant d’entrer à l’IG Chimie (avant la fusion avec l’IG Mines et Energie). Membre de la direction du syndicat depuis 2004, il est en charge du très stratégique département « Comité d’entreprises, formation et jeunesse ». Et c’est grâce à lui que le taux de syndicalisation des jeunes salariés de la chimie atteint des proportions de 60 à 70 %, ce qui laisse espérer un syndicat puissant (700 000 adhérents) mais qui a tout de même perdu près de 100 000 adhérents au cours des cinq dernières années. Comme son prédécesseur, M. Vassiliadis fait figure de modéré dans le paysage syndical allemand. L’IG BCE est en effet connu pour avoir souvent pris des positions réputées proches du patronat et s’être peu opposé à l’Agenda 2010 de Gehrard Schröder ou au passage à la retraite à 67 ans. Les conflits sociaux dans la chimie se comptent ainsi sur les doigts de la main. Ce qui n’a pas empêché l’IG BCE d’obtenir des progressions salariales équivalentes à celles obtenues par l’IG Metall, ainsi que des accords collectifs cadre souvent considérés comme très « avancés ». Le dernier en date est le « Processus de Wittenberg », un document négocié par M. Vassiliadis avec l’Union fédérale des employeurs de la chimie (BAVC), qui règle le partenariat social et la RSE dans les entreprises du secteur (v. document ci-joint).
rd Schröder ou au passage à la retraite à 67 ans. Les conflits sociaux dans la chimie se comptent ainsi sur les doigts de la main. Ce qui n’a pas empêché l’IG BCE d’obtenir des progressions salariales équivalentes à celles obtenues par l’IG Metall, ainsi que des accords collectifs cadre souvent considérés comme très « avancés ». Le dernier en date est le « Processus de Wittenberg », un document négocié par M. Vassiliadis avec l’Union fédérale des employeurs de la chimie (BAVC), qui règle le par
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