« Les partenaires sociaux de l’industrie chimique ont réussi, jusqu’à présent, à ce que le secteur surmonte la crise sans vague de licenciements majeure. Cela doit, autant que possible, rester ainsi », a expliquer Peter Haussmann, expert de l’IG BCE pour les négociations collectives en justifiant les revendications peu contraignantes présentées par le troisième syndicat allemand (700 000 adhérents). Le détail de ces revendications sera présenté, après consultation de la base, en février 2010, soit quelques semaines avant le démarrage des négociations. Cependant, on sait déjà que tout sera fait pour obtenir des résultats sur la sécurité de l’emploi et sur l’amélioration des perspectives de formation et de carrière des salariés les plus jeunes. M. Haussmann a d’ores et déjà fait comprendre que son syndicat encourageait les entreprises à faire jouer toutes les clauses existantes dans les accords actuels. Celles-ci permettent de réduire le temps de travail hebdomadaire à 35 heures avec une baisse du salaire de 10 % par rapport aux salaires négociés dans les accords collectifs. Il a également demandé aux entreprises de continuer à utiliser les mesures de chômage partiel : « Actuellement, environ 30 % des entreprises du secteur y ont recours. Le prolongement du temps de chômage partiel a fait ses preuves face à la crise. C’est pourquoi nous saluons la décision du nouveau gouvernement de le prolonger à nouveau », a-t-il déclaré. L’IG BCE veut également s’engager pour le maintien du niveau actuel de l’apprentissage. Enfin, le syndicat de la chimie ne compte pas renoncer à une augmentation des salaires car les salariés ont déjà fait de nombreux sacrifices pendant la crise : « Il n’y aura donc pas de stagnation des salaires avec nous, d’autant que l’inflation devrait reprendre dès que le moteur économique repartira », a précisé M. Haussmann. Il n’y aura cependant pas d’augmentation similaire à celle de l’année dernière qui était de 3,3 %. Pour leur part, les employeurs du secteur estiment qu’avec un recul moyen de 10 % du chiffre d’affaires de la branche et une dégradation de la productivité, la marge de manœuvre pour négocier une augmentation salariale est particulièrement réduite. L’IG BCE s’est aussi prononcé en faveur d’un accord limité à une durée de 12 mois : « Dans une telle situation, nous devons naviguer à vue », a déclaré Peter Haussmann.
omique repartira », a précisé M. Haussmann. Il n’y aura cependant pas d’augmentation similaire à celle de l’année dernière qui était de 3,3 %. Pour leur part, les employeurs du secteur estiment qu’avec un recul moyen de 10 % du chiffre d’affaires de la branche et une dégradation de la productivité, la marge de manœuvre pour négocier une augmentation salariale est particulièrement réduite. L’IG BCE s’est aussi prononcé en faveur d’un accord limité à une durée de 12 mois : « Dans une telle situat
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