Mesures d’intimidation à l’encontre des grévistes. Depuis février dernier, le syndicat corporatiste GDL essaie, par le biais de grèves massives, de faire adopter par les principaux concurrents privés de la Deutsche Bahn trois accords collectifs : un accord-cadre fédéral (BuRa-LftV), fixant des salaires de base très proches de ceux versés par la Deutsche Bahn, un accord collectif maison (concrétisant l’accord-cadre fédéral), ainsi qu’un accord protégeant les salariés lors d’un changement d’exploitant (v. dépêche n°110267). Entre-temps, le GDL a réussi à se mettre d’accord avec quatre sociétés ferroviaires privées (Keolis, Hessische Landesbahn, WestfalenBahn et Albtal Verkehrsgesellschaft). Mais dix entreprises, employant environ 5% des 26 000 conducteurs de train en Allemagne, refusent « obstinément » selon le GDL de suivre l’exemple. Pire, elles mèneraient des mesures d’intimidation à l’encontre des salariés grévistes. La société Nord-Ostsee-Bahn verserait des salaires aux conducteurs en grève « avec beaucoup de retard ». Veolia Verkehr Sachsen Anhalt chercherait à « appâter » les conducteurs en leur proposant des augmentations salariales individuelles sur la base d’un accord collectif qu’ils ignorent. La société Ostdeutsche Eisenbahngesellschaft procèderait à des lockout. Pour faire plier les employeurs, le syndicat a annoncé une nouvelle intensification du conflit. Le GDL a ainsi appelé les autres salariés (par ex. contrôleurs) des entreprises concernées à participer aux grèves. « Ces conflits sociaux seront certes moins longs, mais ils affecteront durement les employeurs », a averti Claus Weselsky, président du GDL.
Publication
4 juillet 2011 à 06h58
Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h20
Temps de lecture
1 minute
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4 juillet 2011 à 06h58, Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h20
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uelles sur la base d’un accord collectif qu’ils ignorent. La société Ostdeutsche Eisenbahngesellschaft procèderait à des lockout. Pour faire plier les employeurs, le syndicat a annoncé une nouvelle intensification du conflit. Le GDL a ainsi appelé les autres salariés (par ex. contrôleurs) des entreprises concernées à participer aux grèves. « Ces conflits sociaux seront certes moins longs, mais ils affecteront durement les employeurs », a averti Claus Weselsky, président du GDL.
Planet Labor, 4 j
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