itas, FIS, Frasec ou Kötter. Depuis fin 2011, le syndicat allemand de la police essaie d’y gagner de nouveaux adhérents, par le biais de méthodes parfois peu orthodoxes. « Ils promettent aux nouveaux adhérents, outre une adhésion gratuite pendant trois mois et des bons pour le cinéma, une carte de service, affichant un logo ressemblant à celui de la police et portant au dos l’inscription : « Le détenteur de cette carte est agent de police ». Perçue comme un objet de prestige, cette carte...
Allemagne : le syndicat Verdi et le syndicat allemand de la police se livrent une bataille dans le secteur de la sécurité aéroportuaire
Les agents de sûreté ne sont pas des agents de police, selon Verdi. « Ce sont des menteurs, des escrocs ». Andreas Sander, négociateur en chef du syndicat Verdi dans le secteur de l’aviation ne mâche pas ses mots quand il décrit la façon dont le syndicat allemand de la police (Deutsche Polizeigewerkschaft – DpolG) essaie, depuis fin 2011, de gagner de nouveaux adhérents parmi les agents de sécurité employés dans les aéroports allemands. « Ils expliquent aux agents de sûreté aéroportuaire qu’ils sont des agents de police alors que ces derniers travaillent pour des sociétés de surveillance privées », dénonce le syndicaliste, avant d’ajouter : « nous n’essayons pas, nous, de recruter des adhérents parmi les agents de police. Qu’ils restent à leur tour dans leur domaine ». À l’heure actuelle, près de 15 000 agents de sûreté sont employés sur les aéroports allemands. Leur mission : inspecter les passagers et leurs bagages à main, les bagages en soute, le fret, les personnels techniques ou navigants, et assurer la sûreté sur les périmètres avions. Autrefois, ces prestations étaient assurées par la Police fédérale (Bundespolizei), mais elles ont été transférées à des sociétés de sécurité privées, telles que Securitas, FIS, Frasec ou Kötter. Depuis fin 2011, le syndicat allemand de la police essaie d’y gagner de nouveaux adhérents, par le biais de méthodes parfois peu orthodoxes. « Ils promettent aux nouveaux adhérents, outre une adhésion gratuite pendant trois mois et des bons pour le cinéma, une carte de service, affichant un logo ressemblant à celui de la police et portant au dos l’inscription : « Le détenteur de cette carte est agent de police ». Perçue comme un objet de prestige, cette carte est très appréciée par les agents de sûreté, qui y voient une revalorisation de leur activité. « Mais c’est faux. Ce ne sont pas des agents de police», insiste le négociateur de Verdi, « et le syndicat de la police n’est pas habilité, selon ses statuts, à représenter des agents de sûreté de sociétés privées. »
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