Des libéraux en position de force. A écouter certains dirigeants conservateurs, l’entrée des libéraux au gouvernement ne devrait pas déboucher sur une période de « glaciation sociale ». Du moins, c'est ce qu’a assuré Jürgen Rüttgers, ministre-président conservateur de Rhénanie du nord – Westphalie, épousant ainsi la ligne d’Angela Merkel. Celle-ci a récemment annoncé que les salaires minima de branche et les règles de la protection contre le licenciement n’étaient pas négociables. M. Rüttgers a par ailleurs estimé qu’il serait « dangereux d’attaquer les syndicats » et que les avantages obtenus par un marché du travail un peu plus flexible ne compenseraient jamais les dégâts occasionnés par la perte de la paix sociale. Ces déclarations doivent cependant être relativisées. Elles font partie du poker des négociations et reflètent surtout les positions de « l’aile sociale » de la CDU, pas celles de « l’aile économique ». De plus, l’excellent score électoral des libéraux place ces derniers en position de force pour négocier le programme de gouvernement dès le 5 octobre.
ociables. M. Rüttgers a par ailleurs estimé qu’il serait « dangereux d’attaquer les syndicats » et que les avantages obtenus par un marché du travail un peu plus flexible ne compenseraient jamais les dégâts occasionnés par la perte de la paix sociale. Ces déclarations doivent cependant être relativisées. Elles font partie du poker des négociations et reflètent surtout les positions de « l’aile sociale » de la CDU, pas celles de « l’aile économique ». De plus, l’excellent score électoral des libé
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